vendredi 1 avril 2016

Don't cry for us Argentina

Ça y est, nous avons repris la mer. Enfin la mer... sur les deux jours de navigation que nous avons déjà effectués, comptez au moins 36 h pour sortir des eaux boueuses et douces du Rio de la Plata. Donc en gros, nous naviguons sur l'océan depuis très peu de temps.

Nous avons pu partir mercredi peu après un déjeuner copieux chez Ronald, et surtout après s'être fait balader entre la prefectura naval et les services de l'immigration. Nous avons été envoyés dans une salle d'attente avec environ 300 personnes pour faire tamponner nos passeports.. Heureusement, il s'agissait d'une méprise, un bureau spécialisé nous attendait et nous avons pu régler tous ces détails en une petit matinée.

La navigation reprend son cours, par "quarts" de 8h dans un vent désespérément contre nous. D'après Jean, cela devrait continuer encore au moins une semaine. Espérons rapidement retrouver un régime plus favorable pour une navigation plate et rapide.

Nous avons pu remplir la cambuse de bonnes choses à Buenos Aires, ainsi nous nous nourrissons pour le moment grâce au bon pain offert par Pierre et de fromages et de saucissons. La vraie vie de patachons.

Les lignes sont reparties à trainer derrière le bateau, nous comptons beaucoup sur le leurre de Jibou, qui a déjà à son actif un requin et un thon, pour suppléer la charcuterie d'ici quelques jours.

Escomptons encore une petite quinzaine de jours de navigation.

LBB,

Pilou et Driou,

Position : 35°13'00"S 54°11'41"W
Vitesse : 4 nœuds
Cap : 80°
Vent : 12 nœuds du 35°
Météo : beau temps
Mer : calme
Chemin parcouru : 203 milles
Chemin restant : 942 milles

PS :
M. Arsenault, il faudrait que vous décaliez vos billets de quelques jours vers la mi mai pour nous rejoindre à Cayenne, comme nous l'avons précisé dans notre tableau d'itinéraire prévisionnel
Tante Anne, comme vous nous l'avez demandé, nous avons abordé un bateau de pêche industrielle chinois dans la nuit pour recueillir une interview que nous publierons dans un prochain post. Ce fût risqué, regardez sur google en tapant les mots clés suivants : lefigaro garde côtes argentins bateau de pêche chinois

1 commentaire:

  1. Les écrivains s'emparent du sujet de la pêche illégale, à lire le règne du vivant d'Alice Ferney. Contre l exploitation des grands fonds ´des filets ou palan grottes de plusieurs kms de long. Les malfrats de la mer sont de gros poissons , ne rigolez pas avec eux. .bonne remontée, bises tata

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