mercredi 27 janvier 2016

Vole vole eniatiuqA flE

Ils ont bu se diront ceux d'entre-vous qui ne lisent pas nos messages à travers un miroir. Ils auront tord pourtant ; le titre de ce message parait abscons, mais il a une vraie signification.

Sur les trois derniers jours, deux jours sans trop de vent, puis hier ça a démarré, d'abord tranquillement et du nord !! Nous faisions route directe voiles ouvertes. Si bien que nous avons sorti le spinnaker. Les plus assidus de nos lecteurs se souviennent sûrement que le notre est siglé "Elf
Aquitaine" -- petite startup de gens honnêtes qui débutent --, or la publicité est inscrite pour être lue depuis l'extérieur du bateau, ce qui fait que l'équipage d'Avalon Explorer lit lui "eniatiuqA flE", et est très fier de faire voler le ballon !! Quelques heures de spi dans le Pacifique sud, c'est du régal.

De 7 à 12 ou 13 nœuds, nous pouvons tenir le bateau sous spi. À partir de 15 nœuds, ça commence à être chaud, aussi un bug de notre tangon qui a laissé filer le bras de spi par on ne sait quel miracle nous a convaincu de rentrer cette belle voile.
Il est environ 15h, mardi 26 janvier, et c'est le début de notre recherche incessante de réglages pour maintenir le bateau dos au vent et aux vagues.
Bateau tribord amure avec génois tangonné à tribord en papillon, puis prise du deuxième ris, enroulement d'une moitié de génois, prise du troisième ris, on passe tout à bâbord, on abat encore, on choque, on borde, ... Ça fraîchit, ça lofe, mais ça avance fort et dans la bonne direction. Le pilote a beaucoup de mal à tenir le cap, si bien qu'Emmanuel passe du temps à la barre.

Puis c'est l'heure du quart de Pilou. Trois ris pris dans la grand voile, génois totalement enroulé, pluie, vent force 6 à 7 et mer croisée ; les vagues secouent le bateau, le mettent en travers et une première déferlante vient détremper le barreur et remplir le cockpit. Là dessus, un ou deux empannages
chinois ont raison de notre retenue de bôme, de quelques coulisseaux de GV et surtout d'une ancienne réparation du palan de GV qui n'avait jamais été vraiment consolidée. Tout le monde sur le pont, la nuit tombe, il faut faire vite, Emmanuel qui a eu le flair de prendre le temps de s'habiller prend la
barre, Pilou file changer la manille qui retient le palan. Finalement, tout est remis en place rapidement, et le bateau peut reprendre sa route dans un vent assez fort, et une mer pas très organisée.

Dans la nuit les conditions sont redevenues plus maniables, nous sommes à l'entrée des 40e rugissants ; la mise en bouche nous a été servie le mardi 26 janvier avec les compliments du chef.

Nous espérons arriver demain en milieu de journée à Valdivia, avec 4 jours de retard sur notre estimation initiale. 4 jours imputables aux trop nombreux calmes dont nous avons souffert.

LBB,

Manu, Pilou et Driou,

Position : 39°13'50"S 74°55'27"W
Vitesse : 5 nœuds
Cap : 140°
Vent : 10 nœuds du 270°
Météo : nuageux
Mer : agitée, avec creux de 3 à 4 mètres, mais plus de déferlantes
Chemin parcouru : 405 milles
Chemin restant : 77 milles

PS :
Bon anniversaire Vianney. Peut-être pourrons-nous t'appeler de Valdivia pour vraiment te souhaiter tes 30 ans. Ton bateau va bien !
Jessy, Ivan, hier lors du hissage du spi, nous avons malencontreusement accroché la voile au feu avant du bateau et occasionné la déchirure de la bordure de renfort. Vivement que nous puissions remplacer notre vieux spi Elf Aquitaine par un tout neuf spinnaker siglé Doctolib -- http://www.doctolib.fr

dimanche 24 janvier 2016

Chronique Pacifique

Depuis six jours que nous sommes partis de Valparaiso plusieurs améliorations peuvent être constatées à bord d'Avalon Explorer. Première évolution notable : notre vitesse. Nous avons pu bénéficier ces trois derniers jours d'environ 24h de vent exploitable nous permettant de faire du cap...

Deuxième amélioration : la pêche. Emmanuel nous l'avait prédit, il avait raison. Tout d'abord, jeudi matin, nous avons procédé au prélèvement "scientifique" d'un des poissons qui ont établi domicile sous notre coque. La manière fut radicale : une flèche tirée avec le fusil depuis le pont. Bilan
sans appel : une victime. Dos bleuté, queue jaune, ventre argenté, nous ne connaissons pas le nom du défunt, mais malgré sa chair plus que quelconque nous étions heureux de pouvoir célébrer notre premier ceviche de l'étape.
Dans le courant de la journée, Emmanuel a trouvé une nouvelle solution pour "taper" dans ce garde-manger qui nous suit en mettant au point la technique dite de "l'agitation du leurre au milieu de la bande". Deuxième prise ; nous la gracions. Le jeudi soir fût idyllique, mer d'huile nous permettant de
longues observations des requins qui viennent voir sous la coque ce qui s'y passe.
Vendredi matin, alors que nous remettons les lignes à l'eau, un de nos poissons se jette sur le leurre que le bon Jibou nous a offert pour Noël a peine avait-il touché l'eau. Grâce again.
Mais plus tard dans la journée, branle-bas de combat. Tout le monde sur le pont, un requin vient de mordre à ce leurre helvète -- spécialisé pour la pêche à la dorade... Nous nous apprêtons à combattre la bête à main nue et avons du mal à retenir Pilou de plonger pour se confronter au squale en milieu
pélagique. La solution traditionnelle est retenue et nous hissons le requin -- d'au moins ... 50 centimètres -- à bord. L'animal libéré, nous nous rappelons notre engagement pour le bien être animal et pour la nature, aussi nous relâchons l'impétrant dans la mer. Épuisé, mais sain et sauf, le vil
ne prendra même pas la peine de nous remercier.

L'objectif reste naturellement d'attraper un bon thon bien gras -- cher lecteur pas de prénom. Soyez assurés que celui-ci goûtera nos citrons et nos fourchettes avant de retrouver la mer.

Troisième amélioration : l'odeur. Ce n'est pas que l'équipage sente particulièrement fort, mais nous avons pour la deuxième fois depuis Panama fait face à une fuite de carburant dans les fonds du bateau. Nous avons donc mis à profit hier un des multiples calmes qui nous sont offerts pour nettoyer le bateau et faire partir l'odeur entêtante du gasoil. Un bouchon de jerrican s'est encore cassé, ils vont dorénavant dormir dehors arrimés aux filières et seront remplacés à Valdivia. Nous n'appliquons toujours pas la méthode de Jean qui consiste à verser un peu de Ricard pour faire face aux effluves d'hydrocarbure car nous préférons réserver nos maigres réserves de jaune pour les apéritifs vespéraux.

La route est encore longue et notre vitesse reste très faible, cependant le rythme est pris à bord et nous ne désespérons pas toucher des vents forts dès ce soir. L'étape à Valdivia sera la plus courte possible, il nous tarde de nous engager dans les canaux de Patagonie.

LBB,

Emmanuel, Pilou et Driou,

Position : 36°11'13"S 74°12'57"W
Vitesse : 3,5 nœuds
Cap : 250°
Vent : 7 nœuds du 180°
Météo : nuageux
Mer : très calme
Chemin parcouru : 225 milles
Chemin restant : 225 milles

PS :
Bon anniversaire tante Co !
Vivement la pendaison de crémaillère des nouveaux locaux de "Jardins de Bourgogne" le partenaire paysager privilégié des cakes du 2-1 -- et surtout l'entreprise de notre ami Lucas.
Madame Dominique pourriez-vous modifier les dates du billet d'avion de votre barbu mari ? Geogeo, nous sommes confus mais nous gardons ton meilleur ouvrier un bon mois de plus.
Le championnat de L2 doit être suspendu car nous ne recevons plus de résultats concernant l'AJA et sa marche victorieuse vers la L1.

jeudi 21 janvier 2016

Navigation en aquarium

Autant vous l'avouer tout de suite, nous n'avons pas encore amélioré nos performances en terme de pêche. Cependant, depuis que nous avons quitté Valparaiso, lundi dernier en fin d'après-midi, nous naviguons sur un aquarium géant et c'est assez magnifique.

Aquarium pour différentes raisons. La première est la présence d'une faune multiple :

  • baleines qui viennent tous les jours nous rendre visite. La première nuit, nous n'entendions que le bruit rauque et chaud de leur souffle. Sensation quelque peu effrayante dans la nuit noire.
  • requins qui nous ont suivis quelques heures. Ils sont bleus, font environ un mètre et nageaient tantôt derrière tantôt sous le bateau. Nous avons dû reporter les douches
  • Poissons, bonites ?!?, qui, en bande, ont établi leur refuge sous la coque du bateau. Nous essayons d'inventer mille stratagèmes pour les attraper. Tous sont vains pour le moment
  • phoques ou cousins des phoques qui viennent faire quelques pirouettes
  • dauphins qui sont venus faire connaissance avec Emmanuel

La deuxième raison, et pas des moindres, est la pétole presque complète dans laquelle nous évoluons depuis le départ. Vents très faibles, mer plate, nous n'avons parcouru que 110 petits milles marins en trois jours... "Va loin qui ménage sa monture" dit le proverbe, autant vous prévenir qu'à se rythme là on va pouvoir parcourir plusieurs fois le tour de monde avant d'avoir un pépin matériel.

À bord, chacun trouve ou retrouve sa place. Cette coupure de trois semaines nous avait fait perdre un peu nos repères marins. Nous sommes organisés en trois quarts : un premier de 11h à 19h sous la responsabilité d'Emmanuel, un deuxième de 19h à 3h géré par Pilou et enfin un troisième de 3h à 11h. Le reste de la journée c'est temps libre, et dégustation de fromage.
Nous nous concentrons en effet en ce début de navigation à consommer nos réserves de nourriture fraîche principalement composées de fromages importés de France dans les valises de nos parents.

L'idée est toujours d'atteindre Valdivia en fin de semaine ou tout début de semaine prochaine, pour ensuite rejoindre Puerto Montt et enfin nous engager dans les canaux de Patagonie. Une dernière escale sera opérée à Puerto Williams avant d'aller enrouler le caillou qui nous fait nous déplacer si loin de la maison puis de remettre le cap vers la Bretagne.

Nous cherchons à nous éloigner un petit peu de la côte pour trouver des vents plus soutenus, pour l'instant cela ne porte pas ses fruits. Affaire à suivre.

LBB,

Emmanuel, Pilou et Driou,

Position : 34°17'44"S 73°06'10"W
Vitesse : 1,5 nœuds
Cap : 200°
Vent : 3 nœuds du 260°
Météo : nuageux le matin avec éclaircies l'après-midi
Mer : très calme
Chemin parcouru : 110 milles
Chemin restant : 335 milles

PS :
Bon anniversaire Countelch !!
Hier, on s'est fait dépasser par une écorce de clémentine jetée quelques minutes plus tôt, la honte !

lundi 18 janvier 2016

Los Frances

Qu'il est difficile de décrire l'accueil qui nous a été réservé à Valparaiso !! De bout en bout le personnel du Puerto Deportivo et les artisans que nous avons rencontrés ont rivalisé de gentillesses à notre égard.

Très vite nous sommes devenus "los frances" ce qui permettait à tous les amis qui venaient nous voir de nous retrouver sans problème, de rentrer dans les soirées électro sans payer, et de faire aider pour porter un bidon d'eau, mettre le dinghy à l'abri, sorte de sésame parfait ... Accueil fantastique par une équipe géniale orchestrée par Tommy et Angela.

Nos familles nous ont donc rejoints le 4 janvier. Constance et Augustin qui sont arrivés deux jours avant ont pu découvrir les joies de dormir dans un bateau qui roule au mouillage, les pantalons mouillés sur le dinghy entre le bateau et le ponton, la musique des soirées électro qui ont lieu sur le gros quai à 70 mètres du bateau jusqu'à tôt le matin, ... Première nuit à terre à l'hôtel Allegre. Deux jours de visites, courses, et réparations à Valparaiso notamment le mât, cf post précédent.










Découverte des bons restaurants de "Valpo", analyse approfondie du Pisco Sour et des vins locaux, ... bref les retrouvailles sont gaies et chacun est très heureux de se retrouver.

Le jeudi 7, bus direction l'aéroport de Santiago puis avion jusqu'à Calama au nord du Chili. Puis encore bus pour finalement arriver en fin de journée à San pedro de Atacama, en plein désert, le plus aride du monde. La gorge pique un peu, la bouche est sèche, nous arrivons dans notre hôtel un peu déconfis de découvrir qu'il s'agit d'une sorte de gîte "traditionnel" et local. Par la suite, nous conviendrons tous qu'il s'agissait du meilleur choix possible !

Cinq jours de randonnées en bus, à cheval, à pied, à la nage, en vapeur de geysers, ... Les paysages sont merveilleux et totalement déconcertants : absence totale de vie dans certaines vallées, présence de vigognes dans d'autres, petits lacs qu'on ne voit pas l'hiver, eau bouillante naturelle, ... Nous sommes accompagnés heureusement par des vignerons et du sauvignon, sans ça la sécheresse nous déshydraterait très rapidement. Pour deux gars qui viennent de passer 5 mois sur l'eau le contraste est saisissant.



















Le mardi 12, nous redécollons du désert pour aller passer deux jours à Santiago : balades en ville, dégustation de langue de boeuf, achat de matériel de pêche complémentaire au superbe cadeau de Noël de Christine et Jibou, achat de gants chauds pour le sud, sauvignon et carménère. Il est l'heure de redire au revoir aux mamans, à Papa, aux Herbeau et aux Prevosteau ! Sorte de redite du port du Crouesty, mais sur un trottoir de Santiago, au Chili.

Vous l'avez constaté, un seul papa s'en va, car Emmanuel est resté avec nous. Il est notre nouvel équipier, responsable pêche, pour l'étape du Cap Horn.

Le retour à Valparaiso est plus compliqué que prévu car la mer est agitée et le ponton qui nous permet de mettre le dinghy à l'eau est inutilisable. Nous devons retourner une nuit de plus dans notre hôtel Allegre. C'est l'occasion de participer à une sorte petite foire au vin et de faire la connaissance de Marie Clémence, une œnologue suisse, et de Bagi, un expert du vin hongrois.

Le vendredi 15 est consacré au nettoyage du bateau et à la remise en place de l'étai. Marie Clémence a eu la gentillesse de venir nous aider. Les mouettes n'ont pas perdu de temps en 15 jours au port, le bateau est maculé. Nous grattons, frottons, et avons hâte de retrouver les bons embruns du pacifique qui finiront le travail.

Le vendredi soir, nous sommes invités par Bagi à déguster deux bonnes bouteilles de sa cave personnelle, puis nous filons en soirée dans une auberge de jeunesse... Pas triste, depuis qu'Emmanuel est avec nous, nous sortons tous les soirs !!

Le samedi est consacré à l'installation du nouveau pilote automatique, et à la réparation du guindeau. Dimanche, nous avons remis les voiles en place, et fait les courses. Et enfin aujourd'hui, livraison des victuailles, plein d'essence, d'eau, achat des haussières pour les canaux de Patagonie, fruits et légumes, ... Nous sommes dorénavant près à partir.

Nous tenons à vous souhaiter à tous une belle et heureuse année 2016 et à remercier : Tommy, Angela, Dianela, Christian, Ricardo, Gustavo, Rolando, Camilla, Catharina, Constanzia, Marie Clémence, Soël, Bagi, ......... Désolé pour ceux dont nous avons oublié les noms, sachez que nous vous sommes très reconnaissants pour toute votre aide !!

Départ dans quelques minutes, next stop Valdivia dans cinq ou six jours.

LBB,

Emmanuel, Pilou et Driou

Position : 32°02'S 71°36'W
Vitesse : 0 nœuds
Cap : 116°
Vent : 10 nœuds du 190°
Météo : bleu
Mer : calme
Chemin parcouru : 0 milles
Chemin restant : 419 milles

PS : bravo à Camille Demay qui nous a annoncé ses noces prochaines
Merci à Mounie, Françoise et Olivier, Sylvie et Emmanuel Barbira, Toto et Cheucheu Pinet des Ecots, Lucie, famille Richard, famille Herbeau, famille de la Perrière, famille Montoille pour les livres, saucissons, miels, trousse de rangement, et autres cadeaux qui vont nous aider lors des étapes à venir.

On est passé pas loin de la correctionnelle

Le mât a eu chaud. Alors que nos pères étaient sur le bateau, nous avons profité de leur présence pour essayer les nouvelles voiles ; notamment le génois. Lorsque nous essayons d'affaler l'ancienne voile, nous constatons qu'elle est bloquée en tête de mat. Tirage au sort truqué, c'est Emmanuel, le papa de Pilou et nouvel équipier du bord (cf prochain post) qui est désigné pour monter en haut du mat débloquer la drisse.

Il redescend un peu circonspect sur la cause du blocage, la drisse est prise entre le mât et un morceau d'inox. Il semble de plus que ce morceau d'inox est un peu tordu et mal accroché....

Adrien monte en haut du mat et constate en effet que le "u" qui accroche l'étai au mât est tordu et que la "cheville" qui doit le fermer n'est passée que dans un seul œillet... Autant vous dire qu'à ce moment là, en haut du mat, on ne se sent pas au top. On a la mauvaise impression que tout mouvement pourrait désenclencher définitivement l'étai et entraîner une chute vers l'arrière du bateau de l'ensemble.


Nous nous empressons donc de raidir la drisse de spi sur un taquet à l'avant du bateau, pour soulager l'étai. Ensuite, nous essayons de réparer in situ en mollissant le pataras tout en étarquant la drisse de spi afin de basculer légèrement le mat vers l'avant.

C'est peine perdu, il y a trop de tension. Pilou travaille plus d'une heure ballotté à 10 mètres au dessus du pont.

Finalement, nous démontons l'étai et l'enrouleur, nous retendons deux drisses supplémentaires et nous allons réparer la pièce à terre.

 Les chevilles
 "Redressage" du "u" tordu


Angela, la femme du patron du port, nous conduit chez un de ses amis qui dispose des pièces nécessaires, nous allons aussi chez un tourneur pour modifier les pièces afin d'avoir des dimensions optimales.

Enfin nous pouvons le soir même nous atteler à la remise en place de l'étai.
C'était sans compter sur la maladresse de l'équipage d'Avalon Explorer, qui de magasin en magasin a perdu une des chevilles. Nous devons remettre la réparation à notre retour à Valparaiso car nous devons partir pour le désert d'Atacama.

Finalement, nous rentrons au bateau le 15 janvier et après avoir refait fabriquer une pièce par le tourneur, nous pouvons remettre l'étai et l'enrouleur en place.

Grosse frayeur qui nous a permis de bien ré-inspecter le gréement.

LBB,

Emmanuel, Pilou et Driou