Tiens bon la barre… On connaît la chanson. Mais après 6 jours et 6 heures de mer depuis notre départ du Portugal, nous arrivons aux Canaries en l’ayant tenu continuellement pendant 5 jours. Oui, le pilote automatique a encore fait des siennes. Problème électronique non encore élucidé. Au fil des quarts de 3 heures chacun, le bateau avance bien au portant et sur une mer particulièrement belle. Les nuits sont un peu longues, et nous réservons les 12 heures hors quarts au sommeil et aux différentes tâches techniques, alimentaires, sanitaires… Bref, encore une bonne prise en main avant la traversée de l’atlantique ! Nous arrivons heureux et fiers de nous sur l’île de la Palma, tout à l’Ouest de l’archipel. L’île est volcanique et les plages de sable noir écartent encore les touristes à l’exception des randonneurs qui viennent découvrir toute sa richesse verdoyante. Nous y sommes très bien accueillis dans une Marina flambant neuve. Les douches sont nickelles, un détail qui n’en est pas un. Aujourd’hui (mercredi 19 août) est une journée importante. Nous devons mettre en place le chantier pilote automatique et celui-ci doit aboutir avant lundi matin. Si ce n’est pas le cas, nous ne pourrons traverser l’atlantique avant fin septembre et serions contraints de rester ici un bon mois. Adrien ayant le mariage de sa sœur Aude mi septembre, il doit être proche d’un aéroport quelques jours auparavant…
Le bateau est impeccable, nous sommes contre toute attente particulièrement attentifs à son état de propreté. Quelques pépins genre Lazy Jacks arrachés, quelques fuites, mais rien de grave. Nous cuisinons, vivons sainement et sommes en bonne santé !!! La pêche est excellente : un poisson volant suicidaire et deux poulpes échoués lamentablement sur la jupe arrière. Nous vous épargnons la liste entière des lignes que nous avons cassées. Il est 10h20, l’heure d’aller rencontrer un nouveau shipchandler qui nous l’espérons va rapidement réparer notre adorable pilote automatique, nommé Grégoire.
A très vite.
Driou et Pilou
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